Tasman Richardson

Tasman Richardson a largement présenté son travail en Amérique, en Europe et en Asie. Sa pratique se base principalement sur le collage vidéo selon la méthode JAWA (le manifeste qu’il a écrit en 1996), à partir de laquelle il réalise des installations immersives, dont Necropolis au MOCA (Toronto) en 2012, et des performances a/v. Parmi ses œuvres les plus récentes, mentionnons des performances au Festival X Avant (2018) de Toronto (organisé par Bear Witness, A Tribe Called Red), une projection au Festival Impakt (2017) d’Utrecht et une performance au Festival IAF (2017) de Tokyo. Ses œuvres, et les thèmes qu’elles abordent, constituent une réponse critique à l’illusion spectaculaire et émotionnellement puissante de la culture médiatique, qu’il a surnommée « nécromancie contemporaine » ou « culture de la mort ». Il défend la vidéo en tant qu’art vivant et enseigne avec enthousiasme des ateliers sur le détournement, l’emprunt et l’échantillonnage de matériel médiatique, et l’art génératif »glitch» en temps réel.