JUSTINE CHARLAND ET NICOLAS BOURGEOIS | CRÉATION SONORE

JUSTINE CHARLAND & NICOLAS BOURGEOIS
23.08 — 05.09 / 2023
Les artistes Justine Charland et Nicolas Bourgeois, qui étudient au baccalauréat en musiques numériques de l’Université de Montréal, se sont vu offrir une résidence d’artiste de deux semaines à Sporobole! L’œuvre issue de cette résidence de création sera diffusée dans la vitrine sonore en 2024.

Les artistes Justine Charland et Nicolas Bourgeois, qui étudient au baccalauréat en musiques numériques de l’Université de Montréal, se sont vu offrir une résidence d’artiste de deux semaines à Sporobole! L’œuvre issue de cette résidence de création sera diffusée dans la vitrine sonore en 2024.

 

Mur Murs

 

L’installation Mur Murs révèle les secrets de personnes s’identifiant comme femme qui gravitent autour de Sherbrooke. Portant un titre homonyme à celui du documentaire de la cinéaste phare Agnès Varda (1981), l’œuvre cherche à ouvrir le dialogue entre filles et femmes qui ne se connaissent pas, anonymes devant celui ou celle qui la regarde. Elles subissent la pression des attentes : ce qu’elles doivent être, ce que leur corps doit porter, ce qu’elles doivent dire, parfois, et taire, d’autres fois. La femme est-elle libre d’être ce qu’elle veut ou libre d’être ce qu’elle peut selon un certain carcan?

Mur murs souhaite défaire cette construction sociale : allez-y mesdames, dites ce que vous voulez! Fillettes, adolescentes, jeunes mères, femmes seules, femmes trans, femmes âgées, grand-mères, toutes sont invitées à prendre parole. Comment trouvez-vous les fleurs au printemps? Pourquoi avez-vous choisi d’être mère? Si tous les métiers s’étaient offerts à vous à l’époque, qu’auriez-vous voulu être? Quelle est votre rue préférée à Sherbrooke? Quel est votre fromage préféré? Les sujets peuvent s’étaler entre la profondeur et les anecdotes quotidiennes : il suffit qu’elles laissent flotter leurs pensées et qu’elles racontent.

Mur Murs se veut un recensement de témoignages démographiquement variés, subséquemment synthétisés en bribes d’expériences de la ville. Ces anecdotes, projetées de part et d’autre, donnent l’effet d’un réel échange improvisé, tel un cadavre exquis tapissé sur des fonds d’ambiances planantes. Dans Mur Murs, l’accent est mis sur la création d’un espace sécuritaire (safe space) où il est possible de faire valoir ses opinions dans un endroit où la voix est magnifiée.

Pour en savoir plus sur le concours offert en partenariat avec l’Université de Montréal >>