EIM 2013 / EXPOSITION / MARIE-ANDRÉE HOUDE / VIRGINIE LAGANIÈRE / JACINTHE LESSARD-L / AUDE MOREAU

MARIE-ANDRÉE HOUDE, VIRGINIE LAGANIÈRE, JACINTHE LESSARD-L, AUDE MOREAU
10.09 — 18.10 / 2013

Vernissage : Mardi 10 septembre 2013

17h

Dans le contexte de l’événement Espace [IM] Média, Sporobole présente une exposition qui rassemble des œuvres de Marie-Andrée Houde, Virginie Laganière, Jacinthe Lessard-L. et Aude Moreau qui mettent en perspective la désuétude d’appareils de médiation.

L’œuvre vidéographique L’Écran de Marie-Andrée Houde présente en plan fixe l’écran vétuste du Ouimetoscope, la toute première salle de cinéma à Montréal ainsi qu’au Canada, désormais désaffectée. Sorte de trompe-l’œil, la projection propose le déplacement de l’écran d’origine, alors qu’une lumière blanche en éclaire la matérialité.

L’installation sonore Le Théâtre de l’Ordre de Virginie Laganière prend forme dans une antichambre d’où s’échappe une rumeur en provenance d’une vieille radio munie de quatre haut-parleurs éclairés par une lumière directionnelle. Cet appareillage diffuse des extraits sonores de films qui mettent en exergue contrôle, surveillance et pouvoir.

La série de photographies Les Chambres de Jacinthe Lessard-L. montre l’intérieur moulé de divers modèles d’appareils photo : 35 mm, grand format et Polaroid. D’emblée, les formes semblent énigmatiques, leur ambiguïté étant renforcée par l’absence de référent. Hommage à l’espace qui a irrémédiablement lié la photographie à la peinture et à l’histoire de l’art, le processus de moulage entrepris par Lessard-L. rend visible la camera obscura, que la photographie numérique tend à faire disparaître.

L’installation vidéographique Faire le vide d’Aude Moreau s’articule autour de deux expériences qui explorent le contrechamp des images télévisuelles. La première prend pour objet le reflet de l’écran de télévision éteint pendant que l’artiste vide son espace de vie. La seconde s’intéresse aux vibrations lumineuses reflétées sur les murs pendant la diffusion d’un film de fin du monde.

 

Crédit photo: Jocelyn Riendeau